Mots pour Maux Hypnose Lydie Lesaffre
DTMA
Désensibilisation des Traumatismes par les Mouvements Alternatifs
La DTMA (Désensibilisation des Traumatismes par les Mouvements Alternatifs) est un bon complément à l'hypnose et une technique très puissante constituée d’un mélange entre EMDR dont elle est fortement inspirée, d'hypnose et d'énergétique.
Cet outil dont le sigle signifie Eyes Movement Desensitization and Reprocessing ( désensibilisation et retraitement des traumatismes par les mouvements oculaires) a été découvert de façon fortuite en 1987 par Francine Shapiro, psychologue américaine.
En fait, lors d’une promenade dans un parc au cours de laquelle elle balaya le paysage du regard, elle remarqua que ses angoisses dues au cancer étaient atténuées. Après des recherches et de nombreux tests probants sur des volontaires, elle en a fait l’objet de sa thèse de doctorat .
Son efficacité a été vérifiée en cabinet et en milieu hospitalier, validée
par la Haute Autorité de Santé en 2007, par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en 2013, puis par l’Inserm en 2015.
C’est un outil très efficace uniquement réservé aux thérapeutes et capable de gérer les émotions.
Cette méthode permet généralement en une seule séance de vous libérer d’un traumatisme quelle que soit sa date et son intensité émotionnelle
Un accompagnement dans le lâcher prise de façon simple et très rapide
Un accompagnement dans la désensibilisation de vos traumatismes, même les plus anciens et les plus douloureux (deuil, séparation, accident, humiliation, phobie,…).
Les nombreux atouts de cette thérapie offre une technique indispensable à toute personne soucieuse de se voir libérer au plus vite.
Exemples:
- Les victimes de deuil quelle que soit la raison de la mort. Qu’il s’agisse d’un suicide, mort brutale, accidentelle, maladie
- Les victimes de guerre ou d’attentat, les militaires ayant été témoins de scènes violentes, les journalistes de guerre.
- Toute victime d’humiliation, autant la personne qui tombe de l’estrade en pleine réunion, que l’enfant qui subit les moqueries incessantes de son instituteur, ou l’homme qui connaît un « accident intestinal », ainsi que le conférencier qui a un gros trou de mémoire au moment de prendre la parole,…
- Les victimes ou témoins de catastrophes naturelles, que ce soit de voir sa maison détruite par la tempête ou s’effondrer sous les flammes, d’avoir subi la foudre ou vu quelqu’un le vivre, d’avoir reçu sur la tête une pierre tombée d’une falaise,…
- Les victimes d’adultère, pour les hommes comme pour les femmes, la douleur est souvent très forte.
Elle peut générer de nombreuses émotions, telles que la culpabilité, la honte, la colère, la tristesse, le dépit… Elle entraîne la victime dans une perte d’estime d’elle, ce qui génère un cercle vicieux.
- Les victimes d’agressions et maltraitances physiques, psychologiques et sexuelles. Il peut s’agit de victimes d’abus sexuels (attouchements et viols), d’enfants ou d’adultes victimes de harcèlement à l’école ou au travail, des personnes qui sont sous l’emprise de pervers narcissiques. Cela peut concerner aussi les hommes victimes de panne sexuelle ou ayant déjà vécu une expérience sexuelle malheureuse ou marquante comme un rejet de sa partenaire. Il en est de même pour les femmes qui peuvent être restées marquées par une expérience sexuelle douloureuse, qui s’est mal passée, en lien ou non avec le partenaire.
- Les proches de victimes en tous genres, frère ou la soeur d’une personne qui a été agressée ou violée, peut aussi vivre cet évènement comme un traumatisme.
Les parents peuvent également avoir besoin d’un accompagnement.
Souvent la culpabilité est très présente pour ces personnes situées au second plan et qui vivent très mal de n’avoir rien vu et par conséquent, rien fait.
- Les personnes phobiques, que ça soit la peur des animaux, des transports, de la foule, de vomir, de l’eau, du sang,… Peu importe que votre consultant ait conscience de l’élément déclencheur ou non.
Et d’ailleurs, parfois cet évènement déclencheur est une mémoire transgénérationnelle ou d’une autre vie, donc il est tout à fait normal que votre consultant ne connaisse pas l’origine de sa phobie. Il est par exemple fréquent de voir des gens avec la peur de manquer, qui sont morts de faim dans une vie passée.
- Les personnes souffrant d’un manque d’estime de soi, à ne pas confondre avec la confiance en soi qui fait référence à nos capacités à faire les choses, l’estime de soi renvoie à l’amour que l’on se porte, a l’image que l’on a de soi. Une personne qui a une faible estime d’elle, a grandi dans un cadre familial qui, au mieux n’a pas été valorisant, avec des parents « neutres » qui ne mettaient pas en valeur l’enfant, et au pire qui a été humiliant, rabaissant, avec un ou les deux parents ou encore un instituteur ou un proche qui dévalorisaient sans cesse l’enfant l’amenant à penser qu’il était une mauvaise personne pas digne d’être aimée.
- Les victimes de maladies. Même si elles sont complètement guéries et que la maladie n’est plus qu’un lointain mauvais souvenir, elle n’en demeure pas moins un souvenir traumatisant.
- Les personnes ayant vu des images choquantes, films, films d’horreur, ou fims vu par des enfants et qui n’étaient pas de leur âge, journal télévisé et ses propos, des images parfois très traumatisants pour un enfant.